Maurice Maeterlinck

Maurice Maeterlinck

Maurice Maeterlinck

Né à Gand, Maurice Maeterlinck est l’aîné d’une famille de trois enfants, flamande, bourgeoise, catholique, conservatrice et francophone. Après des études au collège Sainte-Barbe (Sint-Barbara) de Gand, il suit des études en droit avant de pratiquer le métier d’avocat durant une courte période. Maeterlinck publie, dès 1885, des poèmes d’inspiration parnassienne dans La Jeune Belgique. Il part pour Paris où il rencontre plusieurs écrivains qui vont l’influencer, dont Stéphane Mallarmé et Villiers de l’Isle-Adam. Ce dernier lui fait découvrir les richesses de l’idéalisme allemand (Hegel, Schopenhauer). À la même époque, Maeterlinck découvre Ruysbroeck l’Admirable, un mystique flamand du xive siècle dont il traduit les écrits (Ornement des noces spirituelles). C’est ainsi qu’il se tourne vers les richesses intuitives du monde germanique en s’éloignant du rationalisme français. Dans cet esprit, il se consacre à Novalis et entre en contact avec le romantisme d’Iéna(Allemagne, 1787-1831, autour d’August et Friedrich Schlegel et de la revue l’Athenäum), précurseur en droite ligne du symbolisme. Les œuvres que publie Maeterlinck entre 1889 et 1896 sont imprégnées de cette influence germanique. C’est en août 1890 qu’il devient célèbre, du jour au lendemain, grâce à un retentissant article d’Octave Mirbeau sur La Princesse Maleine dans Le Figaro.

La Vie des Abeilles

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