Les Jours et les Nuits des Oiseaux

Collection Abeille
Sortie en avril 2014
Format 195x145mm – 140 pages – 16€ TTC

Jacques Delamain, ornithologue français né en Charente, directeur de la collection des livres de la nature aux Editions Stock, nous livre dans cet ouvrage une description merveilleuse du monde animal.

“Les oiseaux sont les plus décevantes des créatures, pour celui qui voudrait les connaître, écrit-il. Parce que beaucoup d’entre eux se parent de brillantes couleurs et que leur vol les fait constamment passer sous nos yeux, nous croyons pouvoir les observer aisément, surprendre les secrets de leur vie, le mystère de leurs noces. Mais ils semblent souvent avoir conscience de leur beauté et la dérobent aux regards.”

Jacques Delamain

Jacques Delamain, ornithologue, est né à Jarnac en Charente, à la fin du XIXème siècle. Sa propriété à Saint-Brice (en Charente) est devenue un refuge pour oiseaux placé sous la responsabilité de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ; elle a été fréquentée par de nombreuses personnalités tant du monde scientifique, comme Jean Rostand, que du monde des arts, comme Olivier Messiaen ou Charles Langbridge Morgan.

Il s’associa à son beau-frère Jacques Boutelleau (alias Jacques Chardonne, aussi originaire de Charente) et son frère Maurice Delamain, qui avaient acheté, en 1921, les éditions Stock. Il crée alors la collection les Livres de Nature, qui rassemble des textes ayant trait à l’illustration du monde naturel.

Les Insectes, peuple extraordinaire

Collection Abeille
Sortie en novembre 2013
Format 195x145mm – 180 pages – 16€ TTC

Dans cet ouvrage Les Insectes, peuple extraordinaire, Fabre
se fait explorateur. A la manière de l’ethnologue, il nous
fait découvrir un peuple nouveau, aux moeurs et habitudes étranges. Fabre décrit la vie des insectes comme celle d’une civilisation à découvrir. Et c’est un nouveau monde que l’on découvre sous sa plume, propre à nous faire voyager et à nous instruire, grâce à un style aussi précis que poétique. Avec Les Insectes, peuple extraordinaire, Fabre prend le lec- teur par la main pour lui montrer toutes les richesses d’un monde ignoré.

Un Monde sans Frontières ?

Collection Castor
Sortie en septembre 2013
Préface d’Henri Pena-Ruiz
Format 210x145mm

18€ TTC

Les utopies politiques ou sociales de tout bord se sont mises à rêver d’un monde sans frontières. Avec bonne foi. A quoi mieux aspirer qu’à l’unité solidaire entre les hommes, par-delà des séparations arbitraires et injustes ?

Le monde d’aujourd’hui vit un curieux paradoxe : à l’heure de l’unification triomphante d’un monde de plus en plus gagné au dogme économique libéral, ce sont autant de murs qui se cristallisent dans les villes comme dans les déserts, et de frontières qui se multiplient, dans les esprits comme sur les cartes politiques. Une frontière n’est pas une limite. Si l’on suit et subit des limites à chaque fois particulières, c’est au contraire pour nous élever, par l’éducation, à la hauteur de l’universel. Les frontières constituent l’élément intime de cet accès à l’universel concret. Elles réalisent l’homme.

Sommaire

Préface d’Henri Pena-Ruiz

Introduction. Un monde ou des mondes ?

Première partie : Principes et origines de la séparation politique

Deuxième partie : L’idéal frontalier en question

Conclusion. Un humanisme en acte

 

L’Oiseau

Collection Abeille
Format 195x145mm – 230 pages – 16€ TTC

Dans quelques ouvrages parmi les meilleurs, Jules Michelet traite des sciences naturelles. C’est un sujet nouveau pour l’auteur de L’Histoire de France. Restant fidèle à la finesse de ses anaylses et à son style précis, Michelet recherche « l’âme de son sujet ». Taine écrira que « l’auteur ne sort pas de sa carrière ; il l’élargit. Il avait plaidé pour les petits, pour les simples, pour le peuple. Il plaide pour les bêtes et les oiseaux. »

C’est dans son meilleur âge, écrit Michelet, dans sa première et plus riche existence, dans ses songes de jeunesse, que parfois l’homme a la bonne fortune d’oublier qu’il est homme, serf de la pesanteur et lié à la terre. Le voilà qui s’envole, il plane, il domine le monde, il nage dans un trait du soleil, il jouit du bonheur immense d’embrasser d’un regard l’infinité des choses qu’hier il voyait une à une. Obscure énigme de détail, tout à coup lumineuse pour qui en perçoit l’unité ! Voir le monde sous soi, l’embrasser et l’aimer ! quel divin et sublime songe !… Ne m’éveillez pas, je vous prie, ne m’éveillez jamais !… Mais quoi ! voici le jour, le bruit et le travail ; le dur marteau de fer, la perçante cloche, de son timbre d’acier, me détrônent, me précipitent ; mes ailes ont fondu. Terre lourde je retombe à la terre ; froissé, courbé, je reprends la charrue.

La Question du logement, aujourd’hui en France

Collection Castor
Sortie en septembre 2012
978-2-917715-12-3
Format 210x145mm – 250 pages

Suivi de La Question du logement par Friedrich Engels

Dans son livre La Question du logement datant de 1872, Friedrich Engels explique pourquoi les salariés ne peuvent trouver à se loger en régime d’économie libérale. Au cours du XXème siècle, en France, les gouvernements successifs ont cherché à apporter une réponse à cette situation, en développant une politique sociale du logement.
Le « modèle français » du logement social se heurte maintenant à de rudes réalités. La crise initiale du logement née aux USA a entraîné la crise des « subprimes » en 2007, puis une crise du système capitaliste mondiale. En partant des réflexions de Fr. Engels, Jean-Paul Flamand s’interroge dans ce livre sur l’avenir du logement social en France, aujourd’hui.

Les Serviteurs

Collection Abeille
Sortie en Mai 2012
Format 195x145mm – 311 pages

Préface de Jean-Marie Pelt

Illustrations – Deux planches hors texte

Après Les Ravageurs sur les animaux nuisibles, Les Auxiliaires sur les animaux utiles, Fabre fait paraître Les Serviteurs, les « récits de l’oncle Paul sur les animaux domestiques ».

« Oui, c’est mon sujet favori que de plaider la cause des faibles, des misérables, des calomniés, des proscrits. Les forts et les puissants ne manquent pas d’admirateurs, écrit Fabre, aussi m’arrive-t-il de passer rapidement sur leur compte ». Charles Darwin fait référence au style incomparable de l’auteur des Serviteurs, le qualifiant d’« observateur inimitable ».

Peintre de la vie naturelle, vulgarisateur des connaissances sur le comportement animal, Fabre fut plusieurs fois primé de l’Académie française et des sciences.

“La personnalité hors norme de Jean-Henri Fabre a profondément marqué la science du 19ème siècle. Trop oublié sans doute de nos jours, il reste l’un des auteurs français les plus connus et les plus vendus au Japon.” Jean-Marie Pelt

Jean-Henri Fabre était un savant autodidacte au parcours atypique : licencié de mathématiques et de physique, professeur au lycée d’Ajaccio et d’Avignon dans cette discipline, il se passionnait aussi pour les sciences de la nature. En marge de l’enseignement public, en tant qu’autodidacte comme le fut à la même époque Charles Darwin, il consacra son existence dans le célèbre domaine du Harmas à Sérignan-du-Comtat à rédiger des ouvrages pédagogiques et à observer la nature, les insectes en particulier. Ses « souvenirs entomologiques » marquèrent des générations de naturalistes. Il reste, plus de cent ans plus tard, un des grands monuments de l’entomologie française.
Jean-Marie PELT

Mémoires du nord

Collection Castor
Sortie en décembre 2011
Format 210 x 150 mm – 234 pages

Les visages hâves des malheureux qui languissent dans les infectes vapeurs des mines, de noirs forgerons, de hideux cyclopes sont le spectacle que l’appareil des mines substitue au sein de la terre, à celui de la verdure et des fleurs, du ciel azuré, des bergers amoureux et des laboureurs robustes.

Jean-Jacques Rousseau

C’est à partir d’une photo de famille datant de 1870, qu’Olivier Pucek remonte le temps pour nous raconter l’histoire des Designe, famille de mineurs dont la saga suit celle de la plus grande industrie du Nord-Pas-de-Calais, d’Erre à Auchel.
Préface d’André Encrevé, historien.

Entre fiction et récit historique, la petite histoire se mêle à la grande, de 1823 à 1908. Pierre-Louis et Fidéline Designe, les principaux protagonistes de cet essai, croisent le destin d’Emile Basly, député mineur engagé dans la grève de 1884. Les recherches généalogiques suivent les intuitions nées de l’observation d’une photographie, muée en mémoire vive.

A travers ce récit de vies, entre historio-graphie et auto-biographie des parcours se dessinent. Les racines de l’auteur sont exhumées, et avec elles, une branche de protestants réformés ou celle de cousins devenus mineurs dans l’Illinois… suivant une transition industrielle entre mine et textile, entre grèves et révolutions.

Sont ici tracées quelques figures vivantes ayant inspiré les portraits réalistes d’un Zola écrivant Germinal.

Qu’est-ce que la solidarité ? – le coeur qui pense

Collection Castor
280 pages
ISBN : 978-2-917715-09-3
Format 150x210mm

Henri Pena-Ruiz retrace dans cet ouvrage une histoire raisonnée et passionnante de la solidarité, en redonnant tout son sens à une action qui nous conduit au progrès de l’humanité.
Admirateur de Victor Hugo, Henri Pena-Ruiz sous titre son ouvrage “le coeur qui pense”, une expression de l’homme de progrès qui écrivait dans une lettre adressée à George Sand : “je suis de ceux qui veulent que le coeur pense”.

Ce livre fait le point sur toutes les formes de solidarité et les met en perspective dans la marche vers un monde meilleur. Il évoque l’origine juridique de la notion de solidarité, puis sa version éthique, et enfin sa version politique et sociale. Il recense les solidarités de résistance de celles et ceux qui à un titre ou à un autre sont victimes d’une situation injuste. Femmes, ouvriers exploités, chômeurs, immigrés sans papiers ou avec, sdf, personnes victimes de discrimination, se découvrent solidaires pour s’entraider, puis pour résister ensemble, enfin pour transformer la réalité sociale. La solidarité universelle, impliquant tous les êtres humains, requiert le dépassement de toutes les injustices.

A l’échelle planétaire, la perspective d’un monde solidaire se décline ainsi en cinq grandes formes de solidarité : cosmopolitique, écologique, sociale, laïque, et culturelle. Cet ouvrage entend donner ainsi des repères commodes à ceux qui agissent pour promouvoir un monde solidaire authentique.

La revanche du parti noir, la lente mise à mort de l’école publique

Collection Castor
(Sortie le Dimanche 08 Mai 2011
ISBN : 972-2-917715-08-6
Format 147x210mm – 320 pages

Préface de Henri Pena-Ruiz

Pourquoi la République française a-t-elle jugé utile de salarier des maîtres pour instruire la presque totalité des enfants, se substituant ainsi aux Eglises ?
Cette même République pourrait-elle cesser de le faire ?

Les gouvernements qui se succèdent depuis un demi-siècle n’ont-ils pas commencé à se désengager?
Est-ce la revanche définitive du « parti noir » dénoncé par Victor Hugo en 1850 ?

Ce livre veut être utile, il a un objectif : transmettre l’arme de la critique à ceux qui, étudiants, jeunes enseignants, partisans de toujours de la liberté absolue de conscience veulent, par métier ou par conviction, refaire de l’école publique un lieu d’instruction.